Le petit ornitho

Le petit ornitho

Le Gobemouche à collier

Identification :
  Gobemouche de taille moyenne. Mâle, en été, avec un collier blanc sur la nuque (principal critère distinctif avec son cousin le gobemouche noir), croupion blanc grisâtre, front blanc. La calotte, les joues, le haut du dos et le dessus de la queue sont noirs. Les ailes sont noires avec une bande et une grosse tache blanches (tache plus grande que celle du F. semitorquata, espèce accidentale en France). Le dessous est entièrement blanc et créé un fort contraste. Migrateure transsaharien.

Gobemouche à collier

Habitat : En France, habite les vieilles futaies de chênes (140 ans et plus). Le choix du muscicapidé se porte spécialement sur les peuplements en cours de régénération : des parcelles forestières parsemées de vieux chênes semenciers ; parcelles qui constituent donc ponctuellement un habitat semi-ouvert.

Comportements : C'est une espèce d'Europe Centrale et de l'Est mais on trouve une population bien méridionale en Italie et Sicile. L'unique population française de gobemouche à collier se cantonne au nord-est de la France (limite occidentale de l'aire de répartition en Europe). Le bastion de ce superbe oiseau se situe dans les vieilles chênaies lorraines : en Moselle et en Meurthe-et-Moselle en particulier. Ce grand migrateure revient de ses quartiers africains fin avril-début mai. En dehors de sa période de reproduction en Europe, on ne sait que peu de choses Gobemouche à collier sur sa biologie. Le gobemouche devient très discret à partir de juillet et commence à migrer vers l'Afrique en août.

Nidification : A partir de mai, le gobemouche à collier construit son nid à partir d'éléments végétaux dans la cavité d'un vieux chêne. Le fond du nid est enrichi en fibres et poils. Le petit passereau y déposera sa ponte unique de 5 à 8 oeufs. La couvaison est assurée seule par la femelle pendant presque 2 semaines.

Régime : Son régime alimentaire se compose principalement de petits insectes volants : diptères, coléoptères, papillons...

Protection / Menaces : Pour l'Europe:la modification de l'habitat due à la modernisation de l'agriculture est le facteur de menace le plus important pour l'espèce. Aussi, la chasse pendant la migration.En France, l'espèce ne rencontre pas de menaces particulières mais reste à surveiller (population localisée). Les pratiques sylvicoles sont déterminantes pour le devenir de l'espèce dans l'hexagone.



02/06/2012
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